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Ribes alpinum L.

Fra.: Gadelier alpin, groseillier des Alpes.   Esp.: Grosellero de montaña, tremoncillera, calderilla, cascalleja, cicerolas.   Ang.: Mountain currant.

Arbuste de 0,5-1,5 m, dioïque, inerme. Tiges plus ou moins droites, parfois intriquées. Rameaux glabres, de couleur gris-argenté ou ferrugineux pâle. Feuilles de (0,7)1-4,5(6) cm de large, palmatifides à palmatipartites, à 3-5 lobules festonnés ou incisés-serrés, le central atténué à la base ; elles sont cordées, tronquées ou rarement atténuées à la base, à poils glanduleux longs et épars, et églanduleux généralement plus courts, bien que ces derniers peuvent parfois être absents. Inflorescences en racèmes dressés, les mâles de (0,8)1,5-3(3,8) cm et à jusqu’à 30 fleurs, les femelles de 0,5-2(2,5) cm, à 2-5(8) fleurs ; toutes deux possèdent des poils glanduleux abondants sur l’axe. Bractées de (2,5)3-6(6,5) mm de long, égales ou plus grandes que celles des fleurs, lancéolées ou oblongues, à bord glanduleux et un peu scarieuses. Fleurs de jusqu’à 3,5 mm, à pédicelles de longueur similaire, glanduleux, articulés à proximité de la base. Sépales (1,5-2,5 mm) patents, oblongs à spatulés, légèrement inégaux, obtus, glabres, vert-jaunâtre. Pétales (< 1 mm) verdâtres à pourprés. Étamines un peu plus longues que les pétales chez les fleurs mâles, plus courts et à anthères sans pollen chez les femelles. Le fruit est une baie (5-7 mm) globuleuse, glabre, de couleur rouge.

Floraison:

mai-juillet.

 

Fructification:

août-octobre.

Habitat:

Rochers et formations rocheuses des hautes montagnes calcaires et siliceuses à fortes précipitations.

Distribution:

Europe (jusqu’au Caucase et le N. de la Russie) et N. de l’Afrique. Dans cette dernière région, elle apparaît au Maroc, réfugiée à une altitude de 2000-3300 m dans le Moyen Atlas oriental (Djebel Bouiblane, Guelb-er-Rahal et Djebel Tichoukt) et le Haut Atlas oriental (massif de l’Ayachi).

État de conservation:

Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN. Dans le N. de l’Afrique, il s’agit d’une espèce très rare qui, si elle venait à être évaluée à l’échelle nationale et/ou régionale, serait probablement considérée comme menacée.

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