Nouvelles révisions taxonomiques et addictions sur le web.

Tout au long des premiers mois de 2023, le contenu du site Web a été revu. Certaines espèces ont été ajoutées, d’importantes mises à jour taxonomiques ont été effectuées et certaines cartes ont été améliorées. Un autre aspect important a été l’inclusion de 752 nouvelles photographies, la majorité d’espèces sahéliennes, avec lesquelles peu à peu l’information visuelle de cette partie intéressante de l’Afrique se complète. Parmi les nouveautés taxonomiques, on peut souligner les suivantes :

La consolidation du binôme Sideroxilon spinosum L. pour l’arganier. Pleurostelma schimperi (Vatke) Liede devient Vincetoxicum schimperi (Vatke) Liede. Solenostemma argel (Delile) Hayne devient Solenostemma oleifolium (Nectoux) Bullock & E.A. Bruce, et autres.

Sideroxilon spinosum. Jesús Charco.

Sideroxilon spinosum. Le nom scientifique que Linnaeus donnait à l’arganier est consolidé.

Zygophyllum L. est rétablit, ce genre qui a subi de nombreuses modifications dans son traitement taxonomique. Initialement, il contenait un grand nombre d’espèces, y compris celles avec des folioles succulentes et des fruits schizocarpes. Plus tard, ceux-ci ont été réunis, avec un taxon de Mongolie intérieure (Tetraena mongolica), dans le genre Tetraena Maxim. et c’est ainsi qu’il a été traité lors du lancement de ce site Web. Mais actuellement, un traitement plus synthétique est préféré, selon Christenhusz et al. 2018, qui fusionne les deux genres en Zygophyllum.

Une autre révision du genre traditionnel Caralluma R.Br. est faite ; la plupart de ses espèces dans la région sont maintenant intégrées dans Apteranthes J.C. Mikan, 2 autres à Caudanthera Plowes, une autre à Desmidorchis Ehrenb. et une autre à Orbea Haw.

Ces changements s’ajoutent à d’autres qui ont été opérés fin 2022, comme celui de l’espèce du genre Arthrocnemum Moq., qui passe désormais à Arthrocaulon Piirainen & G. Kadereit, ou la séparation de Euphorbia balsamifera Aiton en 2 espèces, l’originale (dans les îles Canaries et les côtes ouest-africaines, d’Ifni au cap Bojador) et la nouvelle espèce E. sepium N.E.Br. (de distribution plus méridionale et continentale, du Cap Juby au Cap-Vert, pénétrant largement à l’intérieur des terres à travers le Sahel).

Un autre aspect mis à jour pour de nombreuses espèces a été la section Statut de conservation. De nombreux taxons qui, lors de la rédaction de la première version du site Web, n’étaient pas évalués globalement dans la Liste rouge des espèces de l’UICN, l’ont été ces dernières années. Cette information importante a désormais également en train d’être intégré. De même, les informations relatives aux listes rouges nationales se rattrapent grâce aux publications du Livre rouge de la flore du Maroc (Fennane 2021) et aux différents travaux de mise à jour, entre 2020 et 2023, par Shaltout & Bedair, en Egypte.

Les experts en charge de la maintenance du Web s’efforcent de le maintenir le plus à jour possible, mais nous le faisons par altruisme et nous ne pouvons pas y consacrer autant de temps que nous le souhaiterions. Pour cette raison, vos suggestions de mise à jour des textes, cartes et/ou photos sont également les bienvenues. Si vous détectez des erreurs dans la traduction ou dans n’importe quelle partie des textes, des légendes, des photos mal identifiées, un lien qui ne s’ouvre pas, etc., faites-le nous savoir également. Soyez motivés pour participer !

 

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