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Thymelaea microphylla Coss. & Durieu ex Meisn.

Fra.: Passerine à petites feuilles.   Esp.: Boalaga sahariana.   Ara.: Agaras, metenan el abiod, metnen rhazel, methanane el rhozlane, metnan, metnene, lezzaz, belganbu.   Tam: Metsnan amellal.

Arbuste de près de 1 m de haut (rarement plus), monoïque, qui commence à se ramifier abondamment près de la base. Rameaux d’abord arqués puis rapidement droits et dressés. Tiges les plus vieilles glabrescentes ou plus ou moins tomenteuses, aphylles. Tiges jeunes blanches-tomenteuses, notables par rapport aux autres parties de la plante. Feuilles espacées, sauf sur les tiges florifères très courtes, où elles poussent imbriquées ; toujours appliquées, de 1-2,5 × 0,5-1,5 mm, plus ou moins ovées ou elliptiques-lancéolées, obtuses, planes, sessiles, pubescentes sur les deux faces. Inflorescences en glomérules de 2-5 fleurs, sans bractées, situées à l’extrémité de brachyblastes très courts, ce qui les rend axillaires en apparence. Fleurs unisexuées (les mâles à un ovaire rudimentaire), les femelles de 3-4 mm, les mâles de 4-6 mm, plus ou moins tubuliformes, jaunâtres ou jaune-verdâtres ; hypanthe pubescent ; sépales de 0,5-1 mm, ovés, obtus, la paire couvrante partiellement indumentée sur sa face interne. Fruit nuciforme, enfermé dans l’hypanthe, à péricarpe membraneux et à pilosité sur le tiers supérieur. Graines de 2,5-2,6 × 1,4-1,6 mm, plus ou moins piriformes, à sommet droit et ombilic plus ou moins renflé et masqué par un arille brun de 0,4-0,6 mm de diamètre.

Floraison:

février-juin.

 

Fructification:

mai-août.

Habitat:

Terrains sableux (non dunaires), aréno-limoneux (parfois un peu salins) ou rocheux des régions steppiques et désertiques. Caractéristique des steppes sableuses surpâturées. D’environ 20 m à 1200 m d’altitude.

Distribution:

Endémique nord-africaine. Steppes algéro-marocaines situées entre l’Atlas tellien et l’Atlas saharien, steppes du S. de la Tunisie, pieds de l’Atlas saharien et Sahara septentrional depuis l’E. du Maroc jusqu’au N.-O. de la Libye. La présence au Tchad doit être exclue en raison de l’extrême improbabilité et d’absence de confirmation.

État de conservation:

Espèce peu commune (bien qu’il puisse être localement abondant) mais à aire de répartition vaste. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.

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