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Cotoneaster granatensis Boiss.

C. atlanticus G. Klotz, C. racemiflorus sensu Maire, C. nummularia auct., C. fontanesii var. tomentella Maire, C. tomentosa Batt.

Fra.: Cotonéaster à fleurs en buquet.   Esp.: Griñolera.   Ang.: Cotoneaster.   Ara.: Akeran ifrakh, bu-mekherri, admam.   Tam.: Amksu, acorara m’lel, acerharcif buzeru, admam.

Arbuste caducifolié, hermaphrodite, atteignant 3(6) m de haut, à port dressé, irrégulier, à rameux étalés. Tronc généralement bien défini, long, étroit, à écorce brun-noirâtre à brun-rougeâtre, peu fendillée. Rameaux jeunes brun-rougeâtre ou brun-pourpré, couverts d’un indument dense villeux-tomenteux, qui disparaît généralement sur les rameaux de plus d’un an. Feuilles alternes, solitaires ou groupées en brachyblastes (1,2-4,7 × 0,7-3,7 cm), suborbiculaires ou elliptiques, à pointe plus ou moins obtuse, mucronée ou non, parfois émarginée, base atténuée-arrondie, bord entier ou subentier, glabres ou glabrescentes et de couleur vert vif sur l’endroit, densément villeuses-tomenteuses et blanchâtres sur l’envers. Pétiole court (4-8 mm de long), villeux-tomenteux. Inflorescences corymbiformes de 3-12 fleurs, à pédoncules tomenteux courts (2-3 mm). Calice tomenteux, verdâtre-blanchâtre, à 5 petits sépales triangulaires de 1-2 mm de long. Corolle à 5 pétales blancs, glabres, suborbiculaires de c. 3 mm de long. Étamines très nombreuses (20 environ), à anthères jaunâtres. Styles : 2, plus courts que les étamines. Fruit en piridion charnu, obovale ou oblong, de c. 5-12 mm de long, couronné par le calice persistant, d’abord verdâtre, à tomentum blanchâtre, et finalement rouge, à tomentum subpersistant. Il contient 2 graines situées dans son extrémité supérieure, de telle manière qu’elles sont visibles sans avoir à ouvrir le fruit.

Floraison:

mai-juin.

 

Fructification:

septembre-octobre.

Habitat:

Forêts et formations rocheuses en terrains montagneux (1000-2500 m d’altitude) calcaires ou siliceux. En zones à bioclimat semi-aride (alors vestigiale, réfugiée dans les recoins les plus humide) à humide, aux étages mésoméditerranéen et supraméditerranéen.

Distribution:

Espèce bético-maghrébine. Il s’agit d’une espèce peu habituelle dans le N. de l’Afrique, mais qui apparaît dans presque tous les grands systèmes montagneux de l’aire méditerranéenne : au Maroc, dans le Rif, le Moyen Atlas et le Haut Atlas, en Algérie, dans l’Atlas tellien, l’Atlas saharien et le massif de l’Aurès, et dans la dorsale tunisienne.

Observations:

Information non disponible

État de conservation:

Espèce commune mais à aire de répartition restreinte. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN. En Tunisie, elle est incluse en tant que C. Racemiflora dans la Liste de la flore sauvage rare et menacée d’extinction (arrêté du ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques du 19 juillet 2006).

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