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Bupleurum gibraltaricum Lam.

B. verticale Ortega

Fra.: Buplèvre de Gibraltar.   Esp.: Cuchilleja.   Ang.: Shrubby hare’s-ear.

Arbrisseau ou arbuste à feuilles persistantes, hermaphrodite, de jusqu’à 1,5(2) m de haut, ramifié à la base, à tiges ou rameaux longs, droits et flexibles sur bons sols, ou courts et tortueux (moins de 50 cm) sur substrats rocheux. Tiges principales à écorce brun-grisâtre, légèrement fendillée. Rameaux jeunes verts. Feuilles alternes, également en rosettes basales (5-16 × 1-3 cm), coriaces, semi-amplexicaules, longuement lancéolées, aiguës, à mucron unciné, atténuées à la base, à bord entier pourvu d’un rebord étroit semi-transparent, glabres, glauques. Inflorescences en ombelles composées terminales et latérales. À l’extrémité des rameaux sont disposées une inflorescence ou plus, parfois jusqu’à 15. Chacune d’elles possède (3)5-25(57) rayons, finalement divisés à leur tour en d’autres plus petits, sur lesquels se logent les fleurs. Base de l’ombelle principale et des secondaires entourée d’un verticille de bractées ovées ou lancéolées, persistantes. Fleurs à ovaire allongé, verdâtre, couronné d’un disque jaune duquel naissent 5 petits pétales jaunes enroulés vers l’avant. Sans sépales. Étamines : 5, alternant avec les pétales. Fruit pédicellé, lisse à côtes clairement ailées, lisses, à 1 canal oléifère (vitta) par vallécule et 2 sur la commissure.

Floraison:

juin-août.

 

Fructification:

septembre-novembre.

Habitat:

Matorrals et, plus particulièrement, formations rocheuses. Préférablement sur terrains calcaires, en milieu ensoleillé. En zones à bioclimat semi-aride à subhumide, essentiellement à l’étage thermoméditerranéen.

Distribution:

Endémique ibéro-mauritanienne. Espèce rare dans le N. de l’Afrique., avec deux aires de répartition disjointes : la première suit de manière discontinue le littoral méditerranéen, de la péninsule tingitane à l’Atlas tellien occidental, et la seconde se situe au N. et au centre de la Tunisie.

État de conservation:

Espèce rare bien que pouvant être commune localement. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN.

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