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Triumfetta rhomboidea Jacq.

T. trilocularis Roxb., T. riparia Hochst., Bartramia rhombifolia Stokes

Ang.: Burr bush, diamond burrbark.   Ara. (Soudan): Alloseg, alluseig, luseig.

Plante vivace, à base ligneuse, de 0,5-1,2 m, verte, couverte de poils étoilés ou simples. Tige très ramifiée. Feuilles de 3-8 × 2,5-7 cm, les supérieures généralement rhombique-ovées, celles des parties centrale et basale des tiges trilobées, à sommet aigu, irrégulièrement serrées, à dents basales glanduleuses, poilues sur l’envers. Pétiole de jusqu’à 4,5 cm et stipules de 3-4 mm, subulées. Fleurs de 5-6 mm de diamètre, subsessiles, à sépales de 3-4 mm, anguleux au sommet, poilus à l’extérieur. Pétales aussi longs que les sépales ou un peu moins, jaune-doré, poilues à la base. Étamines : 15 normalement, rarement moins. Fruit en capsule globuleuse ou subglobuleuse, indéhiscente, de 5-6 mm, tomenteuse, à épines crochetées, plusieurs fois loculée, à 2 graines ou plus.

Floraison:

après les pluies, en automne-hiver vers la côte de la mer Rouge.

 

Fructification:

fin de l’automne-hiver.

Habitat:

Clairières et sentiers des forêts pluviales, forêts secondaires et matorrals, berges des rivières, formations arbustives dégradées, se développant habituellement à l’ombre. Depuis le niveau de la mer jusqu’à 2200 m d’altitude.

Distribution:

Espèce nitrophile pantropicale. Il s’agit de l’espèce de Triumfetta la plus commune et répandue en Afrique. Elle s’étend au N. jusque dans le Djebel Elba.

Observations:

Espèce semblable mais à peine ligneuse, T. flavescens Hochst. ex A.Rich. se différencie par sa coloration vert-jaunâtre, ses feuilles rarement lobulées, à poils sur les deux faces, partie basale dentée, églanduleuse, et fruit ovoïde, uniloculaire à 1 graine. Elle apparaît dans les lits des rivières et versants de l’extrême S.-E. de l’Égypte, au Soudan, Kenya, en Ouganda, Tanzanie, Éthiopie, Somalie et dans la péninsule arabique. Dans l’aire couverte par ce projet, elle fleurit de novembre à janvier et fructifie de la fin de l’automne à l’hiver.

État de conservation:

Espèces peu communes mais à aire de répartition vaste. Elles ne sont actuellement pas évaluées à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN. Dans la Liste rouge des plantes vasculaires d’Égypte (Flora Aegyptiaca Vol 1, 2000), T. flavescens est cataloguée comme « rare ».

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