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Tamarix gallica L.

T. brachystylis J. Gay ex Batt. & Trab., T. leucocharis Maire, T. gallica subsp. leucocharis (Maire) Maire, T. weylerii Pau, T. leucocharis Maire, T. muluyana Sennen & Mauricio nom. inval., T. valdesquamigera Sennen & Mauricio. T. murbeckii Sennen.

Fra.: Tamaris à styles larges.   Esp.: Taray, taraje, atarfe.   Ang.: Tamarisk.   Ara.: Tamayet, azaua, akuar, laârich, tarfa, tarfaya, fersig, afersigh.

Petit arbre ou arbuste à feuilles persistantes, hermaphrodite, de jusqu’à 8(10) m de haut, à houppier vaste mais peu dense. Tronc dressé, parfois un peu tortueux, à écorce brun-grisâtre, pouvant être très fendillée longitudinalement chez les exemplaires les plus âgés. Rameaux étalés-dressés, à écorce brun foncé, rougeâtre ou pourpre, peu ou pas fendillée. Ramilles de couleur variable, du vert au rouge vif. Feuilles (1,3-3 mm) alternes, sessiles, squamiformes, triangulaires-lancéolées, à pointe plus ou moins aiguë, sans stipules. Limbe foliaire parfois pourvu, en habitat très salin, de glandes sécrétrices de sel nombreuses et bien visibles. Fleurs en racèmes longs (20-50(100) × 3-5 mm) qui naissent sur les ramilles de l’année. Jeunes ramilles et rachis de l’inflorescence généralement lisses au début de la floraison puis papyracés lors des floraisons postérieures. Fleurs pentamères, à 5 pétales [1,2-1,6(1,7) × 0,5-1 mm], blancs ou roses, 5 sépales verdâtres, et 5 étamines. Bractées largement triangulaires à subulées, légèrement plus courtes à légèrement plus longues que le calice. Disque staminal sinlophe. Fruit en capsule ovoïde-pyramidale, petite (3-5 mm), rouge, renfermant de nombreuses graines. Chaque graine est pourvue d’un long houppier de poils unicellulaires blancs.

Floraison:

printemps, bien que quelques fleurs peuvent être observées en été et jusque bien avancé dans l’automne.

 

Fructification:

1-2 mois après la floraison.

Habitat:

Terrains humides, généralement berges des rivières, lagunes et autres zones humides. L’espèce tolère bien la salinité. En zones à bioclimat aride à subhumide.

Distribution:

Méditerranée occidentale et région macaronésienne. Dans le N. de l’Afrique, il s’agit de l’espèce la plus fréquente dans l’aire méditerranéenne occidentale. Elle apparaît depuis le littoral atlantique, à l’O., jusqu’au massif du Tibesti, à l’E.

Observations:

Espèce semblable, T. canariensis Willd. est fréquemment citée en Europe et dans le N. de l’Afrique par confusion avec d’autres espèces, et principallement avec T. gallica. Des études génétiques récentes indiquent que sa présence en dehors des îles Canaries est douteuse. Toutes les références faites à T. canariensis dans le N. de l’Afrique doivent donc être attribuées à T. gallica.

État de conservation:

Espèce commune à aire de répartition vaste, qui n’est considérée comme menacée. Considérée comme de Préoccupation mineure (LC) à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN (Beech, 2018).

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