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Colutea istria Mill.

C. halepica Lam.

Fra.: Baguenaudier.   Esp.: Espantalobos, garbancillo, sonajas.   Ang.: Bladder-senna.   Ara.: Yusr, yasar, shohat.

Arbuste de jusqu’à 1(2,5) m, caducifolié, hermaphrodite, très rameux, à rameaux flexueux, d’abord dressés puis étalés, fréquemment pendants. Tige et rameaux vieux à écorce rougeâtre, et très brillants une fois leur écorce perdue. Ramilles jeunes à poils appliqués qui les rendent blanchâtres, bien que promptement caducs. Feuilles de 3-6 mm, imparipennées, à 7-11 folioles de 5-6(9) × 3-6 mm, courtement pétiolulées, amplement elliptiques à obovées, et à sommet arrondi ou obtus, pourvu d‘un mucron minuscule. Inflorescences en racèmes axillaires, à généralement 1-3(4) fleurs pédicellées ‑8-15 mm‑, généralement plus longs que la feuille à l’aisselle de laquelle ils naissent. Calice de 6-8 mm, campanulé, dents de c. 1,5 mm, triangulaires. Corolle de 18-20(22) mm, papilionacée, jaune, à étendard pourvu à la base de taches orangées ‑qui font penser à une paire de fers à cheval ou aux flammes de deux bougies‑, à bord lacéré, ailes oblongues, généralement enroulées comme le bec d’un oiseau, et carène très courbée vers le haut, en forme de faucille. Androcée diadelphe. Ovaire tomenteux. Gousse de 4-5 × 2-3 cm, stipitée, très enflée, à parois membraneuses, rosâtre ou verdâtre et à nervation pourprée visible en transparence, glabre ou faiblement poilue, fréquemment à style persistant et enroulé au sommet, indéhiscente, à 4-5 graines. Graines de 4-5 mm, réniformes.

Floraison:

mars-juin.

 

Fructification:

juin-septembre.

Habitat:

Zones pierreuses en montagnes méditerranéennes arides. Elle est indifférente aux conditions édaphiques, avec une préférence pour les substrats calcaires.

Distribution:

Méditerranée orientale : Sinaï, Palestine, Israël, Liban, Syrie et S. de la Turquie. Au Sinaï (Égypte), dans la haute montagne pierreuse et aride, où elle s’avère très rare et menacée par le bétail ainsi que par sa collecte en raison de propriétés médicicnales supposées.

État de conservation:

Espèce assez rare. Elle n’est actuellement pas évaluée à l’échelle mondiale dans la Liste rouge des espèces de l’UICN. Dans la Liste rouge des plantes vasculaires d’Égypte (Flora Aegyptiaca Vol 1, 2000), elle est cataloguée comme « rare ».

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